Les archéologues israéliens ont réalisé une découverte majeure au cours de la semaine dernière. Dans le cadre des fouilles menées depuis quelques années dans la réserve naturelle de Nahal en Cisjordanie, l’équipe de recherches a en effet découvert un fragment d’un parchemin qui ferait partie des reliques du livre saint chrétien, la Bible.
Un fragment de parchemin pas comme les autres
La découverte réalisée par les archéologues israéliens est historique. En effet, le petit fragment de parchemin retrouvé au fond de l’une des nombreuses grottes de cette partie du désert de Judée, serait un morceau de l’un des manuscrits de la Bible. Authentifiée par les chercheurs, cette relique pas plus grande qu’un timbre-poste, porterait en effet un bout de texte écrit en hébreu ancien et en grec il y a plus de 2000 ans, correspondant à l’un des passages du livre des prophètes de l’Ancien Testament.
Si l’on en croit les conclusions du laboratoire de l’Autorité Israélienne des antiquités, ce bout de parchemin ferait ainsi partie d’un manuscrit dont d’autres fragments ont été découverts au cours de fouilles effectuées par les israéliens entre les années 50 et les années 60.
Il devrait ainsi rejoindre les 900 autres manuscrits retrouvés et précieusement conservés à l’intérieur du très sécurisé Musée des Manuscrits d’Israël.
Sauvée des pillages…
Cette découverte vient s’ajouter à celles réalisées depuis le lancement, par l’Etat Hébreux, d’une vaste opération visant à retrouver et protéger les trésors archéologiques et historiques israéliens contre les pillages de sites anciens devenus récurrents dans cette zone. Conduite par des archéologues israéliens sous la supervision du bureau de coordination des activités gouvernementales israéliennes dans les Territoires palestiniens, cette mission de longue haleine mobilise de gros moyens techniques, mais exige avant tout beaucoup d’abnégation de la part des chercheurs.
Tandis que des drones survolent la zone pour une reconnaissance des lieux, les archéologues doivent en effet dégager à la main, de longs kilomètres de galeries souterraines et tamiser leur sol avec la plus grande précaution afin de ne rien laisser passer. Sur ces contreforts de la mer Morte, les inestimables trésors non encore dévoilés sont en effet la cible idéale pour une certaine catégorie de pillards.
D’autres découvertes majeures
Si le fragment de Nouveau Testament a logiquement retenu l’intérêt de la presse et du grand public, il faut également savoir que d’autres intéressantes découvertes ont été réalisées au cours de ces fouilles. L’équipe de chercheurs israéliens a notamment mis au jour le squelette momifié et drapé d’une fillette, dont les restes seraient vieux de près de 6 000 ans.
Des pièces de monnaie datant du second siècle avant notre ère, ainsi qu’un panier beaucoup plus ancien aurait également été retrouvés dans ces grottes. Selon les résultats des tests de datation, ledit panier serait, malgré son apparence bien conservée, vieux de plus de 10 000 ans, et battrait ainsi tous les records d’ancienneté pour un artefact de ce type.
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