Le mode de vie du Kibboutz en Israel attire les asiatiquesC’est la grande tendance du moment. De nombreux volontaires viennent en Israël pour plusieurs semaines ou plusieurs mois de volontariat dans les Kibboutz. Leurs motifs sont variés, mais ils se résument essentiellement au désir de faire une expérience communautaire hors du commun et de le reproduire au besoin.

Un mode de vie vieux de plus d’un siècle

Le premier Kibboutz (mot hébreu qui veut dire « rassemblement ») a vu le jour au cours du XXe siècle non loin du lac de Tibériade avant la fondation de l’État israélien. Cette idée unique au monde fait la promotion d’un monde dans lequel les membres vivent en collectivité, travaillent ensemble et partagent leurs revenus de manière égale, quelle que soit leur position dans l’organisation.

Le membre d’un Kibboutz (un Kibboutznik) appartient donc à un ensemble qui est plus grand que sa famille et a le pouvoir d’influencer sur les questions qui touchent à la communauté. On estime que près de 10 % de l’économie israélienne était basée sur le Kibboutz aux premières heures de la naissance de l’État. Même si plusieurs Kibboutzim ne fonctionnent plus exactement selon les principes cadres qui ont régi l’idéologie au départ, cela reste tout de même l’une des principales attractions du pays.

Environ 250 Kibboutzim à travers le pays

Selon les statistiques officielles, le pays compte approximativement 250 Kibboutzim. Environ 20 d’entre eux se réclament purement religieux. La majorité d’entre eux ont été privatisés au lendemain de la crise des années 80 et à la cessation de l’aide qui était accordée par l’État. Ils sont également passés d’une agriculture traditionnelle à des mécanismes de production plus industrialisés. Seulement 27 % d’entre eux continuent de partager leurs revenus de manière égale, mais les autres s’assurent tout de même que tous les membres aient tout au moins un revenu minimum.

Une ruée des Asiatiques

Au cours des années 80, les volontaires qui travaillaient dans les Kibboutz étaient principalement des Européens. Malheureusement, en raison du conflit palestinien et de la mauvaise publicité sur le sujet en Europe, leur présence a considérablement diminué. A leur place aujourd’hui, ce sont plutôt les Asiatiques tels que des Coréens ou des Japonais qui se lancent dans l’expérience du volontariat dans les Kibboutz.

Ils occupent de nombreux postes comme la cuisine, rencontrent de nouvelles personnes et s’imprègnent dans la culture israélienne. Pour plusieurs d’entre eux, c’est surtout l’idéologie des Kibboutz qui les fascine. Tout au long de leur séjour, ils sont nourris et logés gratuitement par les communautés. Certaines d’entre elles leur accordent même de l’argent de poche pour les différents besoins.